Dans un pays lointain labouré par les bombes,
Comme des champignons se multiplient les tombes.
Le peuple rêvait d'une vie plus belle,
Mais la colombe de la paix s'est brulé les ailes.
Au beau milieu des gravas,
Que pense l'homme cherchant son bras ?
"Ils vivent de moi et je meurs par eux.
Pourquoi ne puis-je pas être heureux ?
Ceux qui nous oppriment font la fête
Au dessus de 150 000 000 de t^tes
Ils nous voient seulement de temps en temps
Quand les femmes se maquillent avec leurs poudrier aux balcons.
Quand des yeux de biches elles dessinent,
Savourant la victoire assassine.
Face à leurs armes,
Un océan de larmes,
Des femmes sans visages,
Des gueules cassées
Qui pour gagner la liberté
Ont perdu la vie.
Ceux qui le pouvoir ont pris
Ont par tous les moyens lutté
Contre l'armée empoisonnée des idées.
Avant que le pays ne se dépeuple,
Il te faut venger un peuple
Et que se perde la détresse.
Fils fait m'en la promesse."
Pour combattre les rapaces,
Un ange trépasse.
L'enfant, qu'on se le dise
Abreuvera de son sang la terre promise.
Dans un pays lointain labouré par les bombes,
Comme des champignons se multiplient les tombes.
Le peuple rêvait d'une vie plus belle,
Mais la colombe de la paix s'est brulé les ailes.
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