dimanche 29 avril 2012

Let's get poetical


Je relis mon cours en diagonale
Rien ne me parait paranormal.
J’étudie l’histoire du Cantal,
Du Bengale, du Népal
Et celle du Portugal.
L’homme de Neandertal
Nous a laissé des peintures murales.
Plus tard, des guerriers à cheval.
Quel bel animal !
Et des puissances navales
Développent le littoral.
Après les guerres d’Hannibal,
L’empire romain occidental
Se sépare de la partie orientale.

A l’époque médiévale,
Avec le pouvoir royal,
Pas de campagne électorale,
Ni de plan quinquennal,
Mais la pression seigneuriale
Du système féodal
La seigneurie foncière ou banale
Du petit seigneur local,
L’influence papale
Le pouvoir épiscopal
Et la production de céréales.
Construction d’une cathédrale,
Bâtiment monumental,
Chef d’œuvre architectural.

Certains sont sur un piédestal,
Pour les autres, la pression fiscale.
Les coutumes ancestrales,
Tout est fini en germinal,
Viendront floréal et prairial.
Plus tard le mouvement syndical,
Marx dans son capital
Définit la société idéale.
En même temps, la conquête coloniale
Dans un but au départ commercial,
Puis la population s’installe
A la place des rois cannibales.
Pour survivre au climat tropical
Ou aux maladies équatoriales
On construit un hôpital
Loin de notre pays natal.

Puis vient la première guerre mondiale,
Particulièrement brutale,
Des armes toujours plus létales,
Des blessures dorsales ou ventrales,
Des améliorations chirurgicales.
Mais certains resteront bancals
Qu’ils soient soldat ou caporal.

Puis voilà notre cher maréchal
Et son rival, le grand général
Qui ne voulait pas d’une Europe supranationale.
Nasser nationalise le canal,
Résistance anticoloniale.
A l’époque de l’exode rural
Débute la conquête spatiale,
Un évènement spécial,
Sur la lune faire escale,
L’attention est maximale.
La politique se fait, non sans mal
Autours d’une table ronde ou d’un bureau ovale.
Dégradation des relations internationales
A cause des fusées intercontinentales.
Le moindre geste peut être fatal,
Il suffit d’un signal,
S’en suivent des conséquences radicales.
Où est passée la morale ?
Un changement gouvernemental,
On s’occupe du problème social,
De l’aspect environnemental.
Création d’une union continentale,
Et pour ne pas oublier un évènement crucial
De l’histoire nationale,
On fait construire un beau mémorial.

Lors de la crise, on déballe
Dans n’importe quel journal
Tout un tas de scandales.
On trouve anormal
De manger de la viande halal.
Tout le monde n’est pas égal,
Pour certains le mariage est illégal.

Pour faire des rimes phénoménales,
J’ai suivi le cours musical
D’un professeur plus que génial,
Un grand poète hexagonal
Qui a fait un discours magistral
Qui restera dans les annales
Face au patron d’Universal.

vendredi 27 avril 2012

Let's get musical

I listen a lot of music. That is what I listen today.


Maroon 5- Moves like Jagger.


Katy Perry- California girls. This song make me happy !



Eiffel & Bertrand Cantat- A tout moment la rue. I love Eiffel and I think Bertrand Cantat is a god.



Shaka Ponk- Kids in America & My name is Stain. I love this band, they're talented and crazy.



Selah Sue- Raggamuffin.


mardi 24 avril 2012

And she can sing !


A few days ago, I saw this video.



Tavi Gevinson singing ! She can do that too. OMG. is there something she can't do ?
She's so pretty in this video, I love her clothes and her hairstyle.

samedi 7 avril 2012

Severn

Bye bye Dubai
Goodbye Hawaii!
Je reste ici.
Arrêtez vos conneries,
Le Bonheur n’a pas de prix !

Condamner la biodiversité
Pour faire de l’électricité,
 C’est une bonne idée.
Danse vingt ans, on va tous crever.

Quand j’ai poussé mon premier cri,
J’ai entendu loin d’ici
La p’tite Severn Suzuki.
La vérité, de la bouche d’une enfant est sortie.
Mais les enfants ont grandi.
Je vous le répète aujourd’hui,
Cessez de débourser des vies
Pour payer le prix
 De votre connerie.

Dieu créa l’infâme,
Sans conscience et sans âme
Qui notre monde diffame.
Et là c’est le drame.

Sans, de ton nuage descendre,
Réduire le monde en cendres
Et du sang répandre
Loin de toi, ne rien entendre.
Pour toi l’argent et le beurre,
Là-bas tu sèmes la terreur.
Quand on agit sans cœur,
Faut toujours être ailleurs.

Quand je suis née,
La voix de l’enfance a parlé.
Vingt ans déjà ont trépassé,
Mais non non, rien n’a changé.
A mesure que le temps passe,
La forêt s’efface.

Dans cette société dirigée,
Par les oukases de l’argent,
Nous mettons en danger
L’avenir de nos enfants.
Pour gagner une élection ou des points en bourse,
Exterminer des éléphants et des ours.

Nos enfants verront-ils
Des macaques et des mandrills ?
Tandis que la mer engloutit des îles,
Nous, comme des imbéciles,
Restons là tranquilles,
Bien planqués dans nos villes.
Mais nous ne sommes pas faits d’argile,
Prenons conscience du péril.

Si toi aussi tu te moque
De Brigitte et ses bébés phoques.
Tu crois que l’écologie c’est du toc,
Mais pour moi c’est plus que des idées baroques.
Je me bats pour mon futur,
Pour ne pas voir la nature
Envahie par les ordures,
Pour respirer de l’air pur.
Le combat sera dur,
Mais j’y arriverais, pour sûr !

Où sont passés les dodos, les dauphins blancs ?
Mais quel monde m’as-tu laissé maman ?
Je ne peux plus revenir en arrière,
Faire pousser des arbres dans le désert,
Reboucher les trous dans la couche d’ozone.
Mais de votre aide, je demande l’aumône.
La faune et la flore ne sont pas mortes
Avec notre aide, elles seront plus fortes.
Ecoutez-moi les gars,
Arrêtons les dégâts.

Si vous vous demandez : « Pourquoi donc,
Ce poème finit en queue de poisson ? »
C’est pour rester dans l’esprit
Dans lequel je l’ai écrit.