lundi 10 octobre 2011

Quelques poèmes.

Destiny-Hope 

Jeune fille aux gouts extravagants
Enfant aux souhaits bien trop grands
Solitaire, elle écrit ses rêves
Dans sa tête des voix s’élèvent
A ses idoles elle rend hommage
Qu’ils soient vieux ou de son âge
Sur son clavier elle pose des rimes
De son royaume elle écrit l’hymne
Dans ses écrits elle se sent bien
Elle signe d’un prénom qui n’est pas sien
Destiny Hope



Overlord


Dans tous ces beaux musées,
L’histoire on m’a raconté,
D’une guerre vite terminée.
Pétain a capitulé,
Et la France est occupée.
Tous n’ont pas abandonné,
Et ensemble les alliées
Décident de résister.
En France ils ont débarqué,
Ils sont venus nous sauver.
La région que j’ai visitée,
Le souvenir en a gardé.
Sur ces terres ravagées
 Ont poussé des fleurs fanées,
Les croix blanches alignées
Des enfants assassinés.
De leurs vies ils ont payé
Le prix de la liberté.
L’histoire du siècle dernier
Me reviens en plein dans l’nez.
A nous de ne pas oublier,
Ces milliers de vies brisées,
Ces soldats expatriés,
Morts pour la liberté.


Renaud minute

C'est l'histoire d'une petite bagnole
Qui roulait pas comme une grole.
Avec elle j'me suis promenée
Mais la pluie nous a mouillées.

Le soir ma Renault séchant
m'a dit «Cette fois laisse béton,
j'suis rouillée,j'vaux plus un rond.
C'est fini,j'ai fait mon temps.

J'ai voulu la réparer,
mais le moteur c'était noyé.
Elle faisait un boucan d'enfer,
Elle m'a dit de la faire taire.

Je m'souviens de toutes ces ballades
Qu'on faisait quand j'étais pas malade.
On jouait les déserteurs,
pour ne pas rentrer à l'heure.

Ensembles,on a fait le Paris-Brest,
le Paris-Dakar et le Manhattan-Kaboul
et tout ce qu'il en reste,
c'est des souvenir trop cool.

Je n'oublierais jamais la ballade Nord-irlandaise,
c'était beau comme un chamallow qui font sur la braise.

Tous ceux que tu fait rêver
Manu,Jonathan,Oscar et Rita
te dise «Adios Zapata,
putain tu vas nous manquer.»

On ira plus jamais à la pêche à la ligne
avec l'auto-stoppeuse et la mère à Titi.
On restera pas des heures à regarder les cygnes,
en attendant l'orage pour voir tomber la pluie.

Tous les matins,j'me demandais:«Alors,on va où ?
Dans la jungle,dans mon HLM,ou dans ton sac
Aujourd'hui,ton cœur perdu a pris un coup
et moi,j'ai reçu une sacrée claque.

J'avais l'impression que tu vivrais cent ans,
Mais t'es vraiment trop fatiguée.
C'est vrai que tu as fait ton temps.
Aujourd'hui j'ai envie de pleurer.

De mon bistrot préféré,je t'écris cette chanson dégueulasse
Et dès que le vent souffleras,je t'emmènerais à la casse.
Je te dis: « Crève salope, tu vaux vraiment plus un rond.»
Tu reposeras pour toujours à côté d'un putain de camion.

C'est l'histoire d'un grand chanteur,
J’ai voulu lui rendre hommage.
J'ai écrit avec mon cœur
Ce p'tit poème un peu naze.


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