mardi 19 juin 2012

Syrien ne bouge

Dans un pays lointain labouré par les bombes,

Comme des champignons se multiplient les tombes.

Le peuple rêvait d'une vie plus belle,

Mais la colombe de la paix s'est brulé les ailes.



Au beau milieu des gravas,

Que pense l'homme cherchant son bras ?

"Ils vivent de moi et je meurs par eux.

Pourquoi ne puis-je pas être heureux ?

Ceux qui nous oppriment font la fête

Au dessus de 150 000 000 de t^tes



Ils nous voient seulement de temps en temps

Quand les femmes se maquillent avec leurs poudrier aux balcons.

Quand des yeux de biches elles dessinent,

Savourant la victoire assassine.



Face à leurs armes,

Un océan de larmes,

Des femmes sans visages,

Des gueules cassées

Qui pour gagner la liberté

Ont perdu la vie.

Ceux qui le pouvoir ont pris

Ont par tous les moyens lutté

Contre l'armée empoisonnée des idées.



Avant que le pays ne se dépeuple,

Il te faut venger un peuple

Et que se perde la détresse.

Fils fait m'en la promesse."



Pour combattre les rapaces,

Un ange trépasse.

L'enfant, qu'on se le dise

Abreuvera de son sang la terre promise.



Dans un pays lointain labouré par les bombes,

Comme des champignons se multiplient les tombes.

Le peuple rêvait d'une vie plus belle,

Mais la colombe de la paix s'est brulé les ailes.

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